D'où vient Halloween ?

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Des étoiles et des druides... 

 

La nuit d’Halloween remonte à la nuit des temps. Plus vieux que le calendrier catholique, il faut remonter avant les conquêtes romaines, jusqu’à au moins 500 ans avant notre ère, pour fêter le véritable Halloween. Nous sommes alors au temps des celtes, ces sacrés païens, ancêtres des gaulois romanisés.
Halloween s’appelait alors dans le calendrier des druides la fête de Samhain. Ce calendrier était calculé d’après les positions de la lune et des groupes d’étoiles, au contraire du calendrier romain plutôt d’essence solaire.

 

 

 

 

La première des 3 nuits de Samhain était l’équivalent de notre Saint-Sylvestre et coïncidait d’autre part avec le dernier croissant de lune visible, c’est-à-dire l’entrée dans la nuit et le début de la “saison sombre”.


Cependant depuis toutes ces années la position particulière des étoiles qui était observée chaque veille du jour de l’An et donnait sa base de référence au calendrier celtique, n’est plus la même aujourd’hui. Certains savants calculs établiraient la date actualisée de cette fête vers le 25 octobre ou même le 15 novembre...
Pendant Sahmain, les celtes pensaient que les fantômes des morts revenaient de l’au-delà. On se déguisait pour les effrayer ou bien on procédait à quelques offrandes pour les amadouer. Surtout pour réchauffer le soleil et éloigner les sorcières, on allumait de grands feux autour desquels des beuveries rassemblaient les villages.

 

 

 

 

C’est beaucoup plus tard, vers le huitième siècle, que le monde catholique tenta son OPA sur la fête de Samhain, profane mais si populaire. Le pape Grégoire III transféra alors la date de la fête des saints, la Toussaint, au premier novembre, soit au beau milieu des festins orgiaques de Samhain, en lieu et place du jour de l’An celte... 
Puis Samhain se transforma presque naturellement en Halloween, soit en anglais la contraction de “All Hallow’s Eve” (la veille du jour des sanctifiés). Le jour de la Toussaint étant lui-même suivi du jour des Défunts le 2 novembre. Vers la moitié du XIXième siècle la fête débarqua aux Etats-Unis avec la vague d’immigration irlandaise. Aujourd’hui Halloween est une arme fatale du marketing américain et talonne Noël en parts de marché. En France, la percée a été fulgurante à la fin des années 90 : France Télécom lançait par exemple en 98 son “Olaween”. 

 

 

 

 

 

HALLO ? M’entendez-vous ?

 

Toute une nuit en direct avec l’au-delà ?

Rien de plus surnaturel qu’une fête à organiser en imaginant qu’elle soit l’ultime dans ce bas-monde. En guise de carton d’invitation, les faire-part et messages téléphoniques d’outre-tombe seront obligatoires de même bien sûr que les costumes et déguisements dont le casting pourra être imposé. En amuse-gueule un concours d’histoires lugubres arrosées de bière irlandaise déridera les morts-vivants les plus coincés. Quelques épreuves pimenteront l’ambiance telles que petites tortures entre amis avec par exemple une pêche miraculeuse autour d’un saladier empli de nouilles au ketchup ou encore un “je te tiens, tu me tiens par le bouc”, etc... Les plus intégristes profiteront de l’ambiance d’une soirée aux chandelles pour lancer un “Murder-Party” des plus romantiques.

 

 

 

 

DRACULA AND CO

 

Le souper d’apparat consacrera toute l’élégance des apprentis-Dracula qui retrouveront leurs pairs au cours du cynique “Bal des Vampires”, première dose d’hémoglobine d’une nuit d’épouvante en DVD. Les gourmands de tous les groupes sanguins se retrouveront autour d’un potage de potiron à base de poireaux et bouillon de volaille servi dans des demicitrouilles évidées. La nuit pourra se conclure par une virée costumée en roller vers les after de discothèques les plus sataniques.

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