Spectacle Animalier : Animations, Parades et Shows en respect de nos Amis Animaux, de la Nature et de l'Ecologie

Les animaux sont nos meilleurs amis (les hommes sont tellement cupides). Mais qu'avez-vous fait pour eux, disons cette année, mis à part préparer une litière ou poster sur Facebook une vidéo de chat cascadeur, et encore dans ce cas c'était pour mieux se foutre de leur... gueule (c'est bien le mot).

 

 

Les Droits des Espèces Animales

 

Et pourtant l'électrochoc (sans jeu de mot) fut terrible lorsque début 2016, tout le monde s'est ému des conditions barbares dans lesquelles sont mis un terme à la vie des animaux dans plusieurs abattoirs en France... Pardon, en France? En 2016? Enfin après avoir fait la tête de l'autruche pendant des siècles, on s'émeut ? Mais l'émeu est un oiseau d'Australie, pas d'ici (petite blagounette pour détendre le débat).

 

Cependant tout de même l'affaire est grave. Aurait-on attendu 2000 ans avant de nous soucier des droits les plus élémentaires des espèces animales? Ce n'est pas parce que certaines viennent ronronner pour qu'on les imite dans nos canapés, que l'on ne doit pas se soucier de celles destinées à mijoter dans un plat.

 

Pourtant le sujet semblait avoir été tranché, comme les grecs en réglèrent bien d'autres: la philosophie c'est un métier... Pour Pythagore le sort des animaux semblait simple comme un théorème: puisque nos amis animaux ont une âme comme les humains et que celle-ci voyage d'un être à un autre, supprimer un animal ce pourrait aussi un faire disparaître un aïeul. Sacré Pythagore qu'on pourrait croiser dans le quartier réincarné  dans un magasin vegan... tellement en avance sur tout le monde, il passait déjà pour un apôtre du végétarisme en s'opposant aux sacrifices d'animaux et à leur transformation en nourriture tout court (bouillon).

 

Mais toujours en Grèce, il y eut Aristote qui n'aurait pas pu être son pote. D'abord parce qu'il vécut au siècle suivant (le IVeme avant J.-C.) et surtout parce qu'il défendit la thèse inverse: les animaux ne sont pas doués de raison et vivent en gros dans une planète différente. Ce mauvais procès aux animaux perdura pendant au moins à peine... 20 siècles. Et on en est pas fier, même ici en France, lorsque le philosophe René Descartes, pourtant si supporter du "libre arbitre", enfonça le clou profondément en soutenant que les animaux n'avaient ni âme, ni esprit, ni conscience et ne pouvaient comme des automates ni penser, ni même souffrir (Zeus, Apollon, au pied, kaï, kaï, kaï!).

 

 

Les Animaux sont Doués de Sensibilité

 

Heureusement au siècle suivant, en 1754 tout de même, un autre philosophe français, oui mais des Lumières, va éclairer d'un peu d'humanité la triste épopée animalière qui semblait figée depuis au moins 2000 ans. En 1754, Jean-Jacques Rousseau, remet les pendules à l'heure dans la préface du "Discours sur l'Inégalité": l'homme dans son CV a commencé en animal, certes intelligent, et les animaux qui le sont moins sont cependant doués de sensibilité... Woua! Woua! Un coup de langue et on s'embrasse, pour démentir le dicton de l'ours mal léché.

 

Dans la foulée le philosophe anglais, Jeremy Bentham, fait une démonstration par l'absurde en posant que si la capacité de raisonner était le critère principal pour distinguer les humains des animaux, alors que ferait-on de certaines catégories d'êtres humains tels bébés et certaines personnes handicapées? Non pour lui la faculté de souffrir est le critère principal qui rassemble humains et animaux, devant donc être aussi bien traités les uns que les autres.

 

 

Le Parti des Animaux

 

Au siècle suivant, la cause semble enfin être entendue pour le parti des animaux, du moins sur la forme et dans l'Idée... C'est ce ce sacré bout-en-train d'Arthur Schopenhauer, par ailleurs parangon du  "pessismisme" et de la souffrance qui fera enfin sa fête aux animaux en adoptant la position la plus claire et la moins outrancière: tout simplement les animaux ont la même origine que les humains, ces derniers pouvant de plus raisonner doivent de par leur responsabilité morale respecter les animaux en rejetant notamment la vivisection sans toutefois céder au végétarisme pur et dur.

 

Car enfin une côte de boeuf au Café du Commerce Paris XVème restera toujours un don de dieu (avec ou sans D majuscule). Cette dernière affirmation n'engage que son auteur, car le digne débat philo-diétético-moral reste bien sûr de bon aloi (yau). Les commentaires sont ouverts en bas des pages produits, quel vilain mot pour des animaux mais les humains sont tout autant des produits qui en sont réduits comme tels par la concurrence économique .

 

Puis juridiquement tout semble s'emballer mais sera-ce suffisant? La première loi de protection animale est adoptée en 1822 au Royaume-Uni. Elle prohibe les actes de cruauté contre les animaux de bétail, tels chevaux, moutons et vaches. La fameuse SPA, la société protectrice des animaux est lancée en France en 1845, elle se doit d'améliorer leur sort dans un souci "de justice et d'hygiène publique".

 

En 1850, une loi réprime les mauvais traitements infligés aux animaux domestiques, puis un premier mouvement se crée contre la vivisection, tandis qu'en Angleterre est fondée la Ligue Humanitaire avec pour but d'interdire la chasse en tant que sport et de faire enfin entrevoir le concept de "droits des animaux".

 

 

 

Animaux Mignons ou Moches: on les Aime Tous!

 

Mais les animaux devront encore ronger leur os jusqu'en 1978, lorsque la Déclaration Universelle des droits de l'animal sera proclamée, mais sans qu'elle ne représente une valeur juridique. Décidément quel "Mépris" aurait dit Brigitte Bardot... Justement le vingtième siècle aura en France pour figure de proue la représentation de la femme libérée avec pour devise un peu bestialement détournée : "Et Dieu créa les Animaux...".

 

Un peu seule Brigitte tout de même, depuis elle se réfugia à la Madrague, avec juste comme écho à son combat, la Ligue pour la protection des oiseaux, de Bougrain-Dubourg et la fondation "30 millions d'amis". Aux Etats-Unis, Paul Mac Cartney notamment emmène le mouvement "Peta" dans une lutte dans les médias pour le traitement éthique des animaux.

 

L'éthique devient même une discipline universitaire dans les facs anglo-saxonnes. Il s'agit de mettre les hommes en face de leur responsabilité morale lorsqu'ils font subir du mal aux animaux. Mais aussi de mettre à jour une certaine forme de racisme dont ils font preuve lorsqu'ils considèrent que l'espèce humaine est supérieure aux autres.

 

Ce racisme, dénommé spécisme, apparaît aussi lorsque nous avons une attitude bienveillante auprès d'animaux tout mignons au détriment d'autres bien plus moches mais tout aussi gentils, évidemment vous expliquerez ça avec les mains sans vous énerver à votre chihuahua favori...

 

 

 

 

Les Animaux ont une Vie Mentale et des Projets

 

D'autres mouvements extrêmes et parfois violents que l'on aura beaucoup plus de difficulté à suivre énoncent qu'il n'y pas de différence entre un homme et un chat ou chien. Miaou à tous! Et que tout être doué de sensibilité doit être épargné, y compris donc les végétaux? Bon on mange quoi ce soir? Quant à la théorie du fait qu'il n'est pas moral de considérer que les animaux peuvent divertir les humains, nous en parlerons à Rintintin et Flipper le Dauphin... Et quant à l'horrible envie de bouffer des êtres sensibles, les loups ne s'en privent pas les ratounes...

 

Par contre pas question de se prononcer sur le végétarisme, l'interdiction de tuer ou manger un animal, puisqu'elle est une croyance regardant la liberté de de chacun.  On était certes un peu moins laïc et apaisé dans l'Antiquité lorsque des lois imposèrent le végétarisme en Inde au Japon ou en Grèce. A une certaine époque, on pensait qu'il fallait que les mêmes peines frappent les auteurs d'homicides que ceux qui tuent les animaux.

 

Au coeur du conflit de pensée surgit à la fin du siècle dernier le philosophe américain Tom Regan qui assène superbement que les animaux "ont une vie mentale assez complexe pour ce qui leur arrive leur importe". En gros ils sont à deux doigts, ou deux pattes, de bâtir et choisir des projets qui engagent leur existence en toute conscience. Mais ensuite Tom Regan par ailleurs apôtre du végétarisme va jusque sans nuance rendre inacceptable la pêche ou la fréquentation des zoos en les mettant sur le même plan que l'élevage intensif. Et dans la brèche s'engouffrent d'autres "penseurs" assimilant l'abattage des bêtes aux chambre à gaz d'Hitler. Les victimes de n'importe quelle famine sur cette planète apprécieront, s'ils en ont encore le temps ou la force.

 

Finalement ceux sont sans doute les philosophes italiens du siècle dernier, Martinetti et Goretti, qui ont mariné les thèses les plus universelles  et raisonnables, sur les droits mais aussi les devoirs des animaux. En 1926 Martinetti soutient que les animaux détiennent une intelligence, une conscience et une vie intérieure. Plus fort en 1928 Goretti affirme que l'animal a d'une certaine façon une perception morale, ainsi l'animal qui rend service à son maître n'agit pas selon son instinct de façon mécanique. Voilà quand votre toutou vous demandera de vous allonger sur votre divan, on aura terminer de disserter. 

 

Mais comme les humains bêtement n'ont pas encore appris la langue de leur chien, alors qu'ils se battent comme des chiffonniers à coups de milliards pour aller sur Mars... Alors ils se contentés en France début 2015 de faire enfin reconnaître par le Parlement la qualité d'êtres vivants doués de sensibilité, à nos millions d'amis animaux... Alleluia! Jusqu'ici dans le code civil les animaux étaient considérés comme des "biens meubles". Un peu comme si Médor servait de repose-pied et le bocal du poisson rouge accessoirement de verre-à-dent.

 

 

La Sixième Extinction Animale de Masse

 

Vous me direz pourquoi donner autant d'importance morale aux animaux? Après tout l'égoïsme ambiant n'a jamais été aussi contagieux: 85 personnes se partagent sur Terre la fortune de la moitié de celle de la population mondiale. A supposer, mais c'est improbable, que vous vous foutiez du reste du monde, y compris des moucherons et hippopotames, hé bien autant vous prévenir: vous faites un très mauvais calcul en ce début de troisième millénaire en petite forme... D'abord sortez de votre caverne et juste à l'oeil nu en regardant dans la Nature, il y a de fortes chances que vous partagiez illico vous aussi les conclusions des experts scientifiques...

 

Une étude des universités U.S. publiée en juin 2015 est formelle et apocalyptique: nous sommes en ce moment au coeur de la sixième extinction animale de masse de tous les temps et l'homme en paiera les pots cassés puisqu'il est sourd comme un pot quand on parle d'écologie. Car enfin comment en est-on arrivé là? Les espèces animales disparaissent cent fois plus rapidement que par le passé, la dernière extinction de masse comparable remontant à, juste à peine, 66 millions d'années et concernant de petites bêtes très sensibles... nos amis les dinosaures. L'humanité mettrait comme à cette époque des millions d'années à s'en remettre, mais probablement sans l'espèce humaine à bord! Le quart des espèces de mammifères sont concernées par l'extinction et, si le délire humain continue, pas loin de la moitié des amphibiens, .

 

Car m'enfin c'est clair, ces temps obscurs sont la conséquence des méga-gaffes de l'homme: pollution, déforestation et l'épée de Damoclès d'un changement de climat sonnant le glas de tout espoir de retour en arrière. Comment a-t'on pu faire n'importe quoi à ce point, plus sauvagement que des animaux, pire encore, il fallait une certaine intelligence noire pour être aussi efficacement cruel avec la nature. Qui pourra expliquer à nos rejetons, qu'après demain en 2050, il y aura dans les océans plus de plastique que de poissons? L'étude publiée au forum économique de Davos en 2016 souligne que l'on retrouve dans la nature le quart du plastique produit sous forme de sacs, bouteilles, emballages et d'une soupe de plastique qui affecte les estomacs des poissons et oiseaux... Dans les océans aujourd'hui l'équivalent d'une benne à ordures est déversée chaque minute!

 

 

Les Stars du Végétal en Danger

 

Bon supposons que vous n'aimiez les mers et les océans, "parce que les poissons b.... dedans, comme chante Renaud"... Alors pas de bol non plus. Parce que dans les airs et dans les fleurs c'est le même marasme et risque de cauchemar éternel.

 

Comment peut-on laisser disparaître une espèce aussi sociale, intelligente et précieuse que celle d'animaux aussi petits qu'organisés, j'ai nommé les abeilles. Et le déclin de nos petits amis qui font le miel de nos petits déjeuners du dimanche, c'est aussi notre perte à nous les grosses bêtes que nous sommes et qui nous enfumons tout-seuls... Pourtant nous le savons les abeilles sont les magiciennes du végétal. et selon l'étude publiée en 2015 dans la bible scientifique The Lancet, la disparition progressive des pollinisateurs entraînerait la baisse du nombre de fruits, légumes et graines et provoquerait, de par une carence en vitamines A et B9, jusqu'à un million et demi de morts supplémentaires par an dans le monde. Ambiance!

 

Alors allons butiner d'autres infos pour savoir si la réputation de ces petits amis n'est pas un dard surévalué et si ces modestes sont vraiment doués de sensibilité comme tous les animaux, y-compris par exemple les moustiques (enfin là j'aurais du mal à payer leur avocat). Revenons aux abeilles et là pas la peine d'en faire une ruche, ceux sont des stars  du règne animal qui ouvrières ou guerrières et jamais fonctionnaires, en font des tonnes au sens propre dans leurs travaux d'Hercule.

 

Et quand on s'interroge sur l'intelligence animale, au sens de projet et socialité, on sera toujours surpris par elles et leurs ailes, par une vraie culture des abeilles qui vous fera oublier celle de l'artichaut. Elles ont été notamment en 2015 les reines de l'émission philosophico-scientifique culte de France Inter: "Sur les Epaules de Darwin" de  Jean Claude Ameisen. Quels sont leurs mystères?  On vous la fera court, comme d'ailleurs les abeilles toujours à la bourre dans leur communication et leurs échanges, dans une vie culturelle et bien codée qui ressemble au final à la notre pendue aux portables mais aussi à des interrogations qui nous font gratter les antennes.

 

 

De la Démocratie des Abeilles

 

Alors voilà deux ou trois choses sur elles, ces bébêtes appelées à disparaître et trop occupées à communiquer entre elles, comme les hommes? Connaissez-vous d'abord la magie de la danse des abeilles?  Lorsque les butineuses parties en exploration reviennent dans la colonie et indiquent aux abeilles réceptrices, grâce à des danses, la distance et la direction des fleurs et du précieux pollen. Plus les danses durent et sont vives, plus le nectar sera délicieux.

 

Quand l'exploratrice danse en cercle, les fleurs ne sont pas loin, à moins de 50 mètres, et elle porte leur odeur, palpée par les autres abeilles. Lorsque la butineuse revenue au bercail danse en frétillant sur une figure représentant un huit, alors les fleurs sont plus éloignées et le nombre de huit indique la distance et l'inclinaison de sa danse par rapport au soleil donne la direction. Elle peut y ajouter des signaux stop pour indiquer qu'elle a subit des dangers dans son aventure.

 

Plus fort: la "danse annuelle du domicile", déchiffrée en 1952, lors de laquelle un bataillon d'abeilles éclaireuses et frétillantes se pose en plein vol sur les dos des abeilles de l'essaim qui ont la veille décidé de déménager ! S'ensuit un grand épisode de démocratie animale lors duquel les individus de la colonie vont débattre et déléguer leur choix du nouvel habitat à certaines éclaireuses (après avoir consulté les prix de l'immobilier dans "Ruche à Vendre").

 

 

Des Personnes Non Humaines qui se Soignent

 

Tant d'intelligence dans de si petit organismes, mais alors entre nous, puisque que les hommes ont un cerveau de crevette, est-ce que les grands animaux qui nous ressemblent sont à l'abri? En tout cas, ils ont l'air plus solidaires et au moins aussi imaginatifs.

 

Et à l'opposé de notre visage blafard se malaxant les gencives au dentifrice dans un petit matin blême au fond d'un lavabo, quel plus beau spectacle familier qu'un chimpanzé mâchouillant un morceau d'écorce pour soigner en pleine jungle bourdonnant  un problème digestif non moins sonore? Pour les deux c'est de l'automédication, en plus pour le singe c'est gratuit.

 

Pour l'humain c'est une source de recherche, d'observation thérapeutique, la zoopharmacognosie: l'étude des substances naturelles consommées par les animaux. Ainsi certains singes dits sauvages mangent au bon moment des feuilles d'Aspilla qui hérissées de poils permettent d'expulser les parasites intestinaux. Et ce qui est bon pour le singe, l'est peut-être pour l'homme qui partage, comme vous et moi, avec lui 98% du patrimoine génétique... Docteur, suivez ce chimpanzé et testez les molécules de son bavoir! Surtout que l'automédication, réflexe ou culture de survie, semble concerner tous les être vivant et notamment fourmis et abeilles quand on retrouve dans leurs nids des bouts de résine de conifères. 

 

L'animal est l'avenir de l'homme, pas d'inquiétude c'était déjà son passé. Ici vous vivrez parades et ballades, spectacles et shows avec des personnes non humaines qui méritent applaus et respect. ©

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